Le Royaume-Uni a annoncé des changements dans la procédure d’obtention du visa de travailleur temporaire créatif.
Comme annoncé dans les modifications des règles d’immigration le 11 mars 2024, la route n’aura plus besoin de figurer sur la liste des salaires de l’immigration (ISL).
La LSI a remplacé la liste des professions en pénurie (SOL), qui offrait une réduction de 20 % sur le seuil salarial pour les emplois inclus.
Ce changement devrait élargir considérablement les situations dans lesquelles les employeurs peuvent utiliser cette voie, garantissant ainsi son efficacité et sa pertinence.
À compter du 16 mai 2024, les commanditaires de travailleurs temporaires créatifs doivent respecter les normes de conformité suivantes.
Tout d’abord, ils doivent s’assurer qu’ils ont respecté le code de pratique correspondant à leur emploi, s’il en existe un.
L’annexe Codes de pratique du travailleur créatif couvre les domaines suivants :
- Ballet
- Danseurs (autres que le ballet)
- Interprètes au cinéma et à la télévision
- Interprètes d’opéra
- Artistes de théâtre
- Travailleurs du cinéma et de la télévision
- Les mannequins dans l’industrie de la mode
Deuxièmement, s’il n’existe pas de code de pratique, ils doivent s’assurer que la fonction remplit trois conditions :
- Il s’agit d’un poste dans les industries créatives.
- La fonction est répertoriée dans l’annexe Professions qualifiées.
- Les travailleurs doivent prouver qu’ils peuvent contribuer de manière unique à la vie créative au Royaume-Uni.
L’annexe Professions qualifiées comprend les emplois suivants :
- Artistes
- Auteurs, écrivains et traducteurs
- Acteurs, artistes et présentateurs
- Danseurs et chorégraphes
- Musiciens
- Responsables artistiques, producteurs et directeurs
- Photographes, opérateurs de matériel audiovisuel et de radiodiffusion
- Architectes d’intérieur
- Créateurs de vêtements, de mode et d’accessoires
Selon les règles actuelles, si le rôle du travailleur créatif ne correspond pas à un code de pratique, le sponsor doit s’assurer que le rôle est inclus dans le SOL.
En outre, les sponsors doivent prouver qu’ils ont pris en considération les travailleurs locaux et qu’ils ont confirmé qu’un travailleur installé ne pouvait pas faire le travail.
Modifications des normes de parrainage et d’éligibilité des travailleurs créatifs
Selon l’énoncé des changements, les parrains des travailleurs créatifs doivent « opérer ou avoir l’intention d’opérer dans le secteur de la création ». «
Ils doivent également être autorisés par le ministère de l’intérieur à parrainer l’emploi en question dans le cadre de l’itinéraire du travailleur créatif.
Le sponsor n’a pas besoin d’avoir une relation de travail directe avec le travailleur parrainé, mais il doit être en mesure de remplir les obligations qui lui incombent en tant que sponsor.
Les demandeurs de visa de travailleur temporaire créatif doivent également confirmer les dépenses payées par leur sponsor.
Il s’agit notamment des détails concernant les frais de transport, les allocations de subsistance et les autres dépenses payées par le sponsor.
Elle doit également indiquer si le travailleur créatif remboursera ces coûts par le biais d’une retenue sur salaire ou par d’autres moyens.
Le cabinet d’avocats Lewis Silkin a déclaré que ce changement devrait aider le ministère de l’intérieur à « prévenir l’exploitation ».
Il contribue également à « réduire le risque » que les travailleurs deviennent pauvres en recevant de faibles salaires et en devant ensuite rembourser les frais liés à l’emploi ou au parrainage.
Pour les relations d’emploi indirectes, les employeurs doivent communiquer les détails des dépenses et tout coût remboursé par le travailleur afin de permettre l’établissement des rapports nécessaires.
Enfin, si la demande du travailleur temporaire créatif est rejetée, les demandes de l’entourage qui l’accompagne seront également rejetées.
Le ministère de l’intérieur le fait déjà dans la pratique. L’amendement ne clarifie ce point que pour les demandes groupées dans le cadre de l’itinéraire du travailleur temporaire créatif.
L’ATE britannique dans le cadre de la concession de visa pour les travailleurs créatifs
Les ressortissants sans visa qui demandent un visa de travailleur temporaire créatif ont besoin d’une autorisation de voyage électronique (ETA) du Royaume-Uni.
L’ETA est un nouveau système numérique d’autorisation de voyage pour les voyageurs qui peuvent se rendre au Royaume-Uni sans visa.
Elle est requise, que le travailleur créatif sans visa se rende au Royaume-Uni par voie terrestre, maritime ou aérienne.
L’AVE britannique coûte 10 livres sterling par demande. Il est valable pour plusieurs visites sur une période de deux ans ou jusqu’à l’expiration du passeport auquel il est lié.
Les ressortissants sans visa doivent demander et recevoir une AVE valide avant de se rendre au Royaume-Uni. Ils ne seront pas autorisés à monter à bord de leur transporteur sans ce document.
En général, le délai de traitement est d’environ trois jours, mais il arrive que la décision concernant une demande d’ATE prenne plus de temps que cela.
Actuellement, le programme ETA n’est ouvert qu’aux ressortissants du Bahreïn, du Koweït, de la Jordanie, d’Oman, du Qatar, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis (EAU).
Toutefois, le gouvernement britannique prévoit un déploiement plus large de l’ETA pour tous les ressortissants titulaires d’un visa en 2024.