Le Royaume-Uni (RU) et l’Union européenne (UE) s’efforcent d’améliorer leurs relations et espèrent se mettre d’accord sur un programme de mobilité des jeunes.
Le maire de Londres, Sadiq Khan, saisit ce moment stratégique pour continuer à faire pression en faveur d’un programme de mobilité des jeunes entre le Royaume-Uni et l’UE.
Un accord sur la mobilité des jeunes permettrait aux jeunes de vivre et de travailler plus librement au-delà des frontières.
M. Khan a fait savoir que cette mesure permettrait de combler les graves lacunes en matière de main-d’œuvre dans l’économie londonienne.
Le Royaume-Uni a déjà conclu des accords sur la mobilité des jeunes avec 13 pays du monde entier.
L’action de Khan en faveur de la mobilité des jeunes
M. Khan invite le gouvernement à envisager un programme de mobilité des jeunes similaire aux accords conclus par le Royaume-Uni avec le Canada et l’Australie.
Cette proposition permettrait aux jeunes adultes, généralement âgés de moins de 30 ans, de travailler ou d’étudier au Royaume-Uni ou dans l’UE pendant une période maximale de deux ans.
Ce serait une bonne occasion pour les jeunes d’acquérir une expérience professionnelle pratique sans s’engager dans une immigration à long terme.
Expliquant son point de vue au journal italien La Repubblicale maire Khan a révélé que de nombreux secteurs d’activité londoniens sont encore confrontés à d’importants postes vacants.
Le programme de mobilité des jeunes qu’il a proposé vise à remédier à ces pénuries de main-d’œuvre dans les secteurs de l’hôtellerie, de la santé et de la technologie.
Le Brexit a mis fin à la libre circulation entre le Royaume-Uni et l’UE, laissant de nombreuses entreprises à court de personnel et réduisant leurs services ou fermant.
Elle a coupé la principale source de jeunes travailleurs qualifiés de Londres, ce que M. Khan a souligné comme un besoin urgent de revitaliser la main-d’œuvre.
« Nous allons donc profiter de l’occasion de la renégociation [with the EU] pour essayer d’obtenir le programme de mobilité des jeunes », a-t-il déclaré à La Repubblica.
Il estime que même si tous les chômeurs londoniens étaient formés, certains secteurs auraient toujours du mal à trouver suffisamment de travailleurs.
L’objectif à court terme de M. Khan est de faire en sorte que le Royaume-Uni obtienne le meilleur accord possible, puis d’entamer éventuellement des négociations sur le marché unique et l’union douanière.
« Pour moi, le rêve est de nous rapprocher le plus possible de l’Union européenne dans toute une série de domaines », a-t-il déclaré.
Lors du référendum de 2016, Londres a voté à 60 % pour le maintien ou la sortie de l’UE, mais le reste du pays a choisi de quitter l’Union.
Le maire de Londres a été à l’avant-garde des efforts visant à reconstruire les liens avec les voisins européens de la Grande-Bretagne après les dommages causés par le Brexit.
Un moment stratégique dans les relations entre le Royaume-Uni et l’UE
L’administration du Premier ministre britannique Keir Starmer est actuellement engagée dans des discussions avec l’UE.
Il s’agissait d’une occasion importante de redéfinir les relations entre le Royaume-Uni et l’UE après le Brexit.
L’UE s’est montrée ouverte à l’idée de discuter de la mobilité des jeunes travailleurs, dans la mesure où elle s’aligne sur ses propres appels à une collaboration plus étroite.
Le numéro 10 a insisté sur la nécessité de mener des négociations équilibrées avec l’Europe, certaines questions devant être traitées de manière délicate.
M. Starmer a fait preuve de prudence à l’égard des politiques susceptibles d’accroître l’immigration ou de rétablir la libre circulation, une décision clé dans le processus du Brexit.
Il a néanmoins souligné son intention de construire une « relation de coopération plus forte » avec l’Europe.
Toutefois, son bureau a déclaré qu’une action immédiate sur la mobilité était peu probable, préférant donner la priorité à des changements progressifs dans les relations entre le Royaume-Uni et l’UE.
M. Khan a affirmé qu’une solution en matière d’immigration était nécessaire pour préserver l’économie londonienne.
Si l’immigration extracommunautaire a augmenté depuis le Brexit, le manque de mobilité de la main-d’œuvre de l’UE pèse encore sur de nombreuses industries.
Le maire de Londres estime également qu’un programme de mobilité des jeunes pourrait renforcer la compétitivité de la ville.
Cela permettrait aux jeunes Européens motivés de vivre et de travailler plus facilement dans la ville.
Un accord sur la mobilité des jeunes pourrait également profiter aux jeunes Européens à la recherche d’une expérience internationale et de possibilités d’emploi.
L’opinion publique, en particulier à Londres, reste divisée.
Pour ceux qui ont voté pour le maintien dans l’UE, la vision de M. Khan d’une main-d’œuvre renouvelée et ouverte résonne fortement.
Cependant, pour ceux qui s’inquiètent des niveaux d’immigration, même un programme de mobilité ciblé pourrait susciter des inquiétudes quant aux changements de politique à long terme.
Selon le Standard, certains dirigeants de l’industrie espèrent que le gouvernement examinera sérieusement ces alternatives.
Mobilité des jeunes et futures relations entre le Royaume-Uni et l’UE
Les propositions relatives au programme de mobilité des jeunes reflètent les complexités des relations entre le Royaume-Uni et l’UE après le Brexit.
Le plan de M. Khan prévoit un échange limité et réciproque ciblant les jeunes travailleurs.
Toutefois, le gouvernement britannique est prudent quant à toute mesure qui pourrait sembler réintroduire la liberté de circulation.
Le Royaume-Uni a rejeté la proposition de l’UE sur la mobilité des jeunes, optant pour un accord pays par pays au lieu d’un accord global à l’échelle de l’UE.
L’UE espère néanmoins que la proposition pourra être ajustée dans l’intérêt des deux parties.
Cependant, la pression monte en Grande-Bretagne pour que l’on accepte un accord sur la mobilité des jeunes, et ce pour de nombreuses raisons.
Il s’agit notamment de pourvoir des emplois dans des secteurs critiques et de rétablir la diversité culturelle dans les universités et les établissements d’enseignement supérieur.
Un programme de mobilité des jeunes pourrait également permettre aux jeunes Britanniques d’explorer des cultures et des carrières différentes en Europe.
Reconstruire des liens plus étroits avec l’UE tout en respectant les principes du Brexit reste un exercice d’équilibre difficile.propositions de mobilité des jeunes jusqu’à présent. Néanmoins, il reste à espérer que la proposition puisse être ajustée au bénéfice des deux parties.
Cependant, la pression monte en Grande-Bretagne pour que l’on accepte un accord sur la mobilité des jeunes, et ce pour de nombreuses raisons.
Il s’agit notamment de pourvoir des emplois dans des secteurs critiques et de rétablir la diversité culturelle dans les universités et les établissements d’enseignement supérieur.
Un programme de mobilité des jeunes pourrait également permettre aux jeunes Britanniques d’explorer des cultures et des carrières différentes en Europe.
Reconstruire des liens plus étroits avec l’UE tout en respectant les principes du Brexit reste un exercice d’équilibre difficile.